Apple, rends-moi mon argent!
D’accord, j’avoue avoir acheté mon iPad pour les mauvaises raisons. Je l’ai acheté parce que tout le monde autour de moi semblait s’en être fait offrir un pour Noël, et, bon, je me sentais un peu seul. Je ne me suis pas demandé s’il aurait sa place parmi les gadgets que j’avais déjà (ordi portable, Kindle, iPhone), et je n’ai pas emprunté celui d’un ami pour l’essayer.
Et maintenant je suis contrarié d’avoir dépensé 600 dollars pour un appareil qui n’a en rien amélioré ma qualité de vie. Une essoreuse à salade aurait été un investissement plus judicieux, et je ne mange pas tant de salade que ça.
Je ne crois pas que l’iPad soit absolument inutile. Il ne fait aucun doute qu’avec, surfer sur Internet depuis le canapé est beaucoup plus facile. Même si mon ordinateur portable est relativement mince, il n’est quand même pas pratique à trimballer dans tout l’appartement. Mais suis-je le genre de personne à payer 600 dollars pour m’épargner l’effort de débrancher quelques câbles USB de temps en temps? Je ne veux pas être un type comme ça.
J’utilise aussi ma tablette pour remettre mes lectures à plus tard. Je suis depuis longtemps fan de l’application Instapaper Pro, qui me permet de marquer des articles intéressants au cours de la journée et de les lire sur mon iPhone en rentrant du travail ou à la maison. Il est bien plus agréable de lire un article sur l’iPad que sur l’iPhone, dont l’écran est plus petit. Mais bon, ce n’est pas non plus follement mieux. Dans le métro, le petit écran est plutôt un avantage —je trouve l’iPad trop peu maniable à l’heure de pointe, ou dans toute situation où l’on n’a pas l’usage de ses deux mains ou d’une main et de ses genoux.
Pour ce qui est de lire des livres, je préfère mon Kindle —sa technologie e-ink change agréablement des écrans très lumineux que je fixe toute la journée, il est léger, et le fait qu’il ne remplisse qu’une seule fonction signifie que je suis moins tenté de me laisser distraire par un tweet rigolo de @pourmecoffee. Le Kindle est aussi économique, et pas seulement parce qu’il est moins cher qu’un iPad. L’argent que j’ai économisé en m’abonnant au New York Times et au Wall Street Journal sur le lecteur d’Amazon a largement financé mon appareil, et même il restait de la monnaie. À chaque fois que je veux faire quelque chose sur l’iPad, en revanche, Steve Jobs met la main dans ma poche. L'article complet sur slate.fr
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