ZARKANZAR: 15 février 2011

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R E C H E R C H E

articles et commentaires...

Articles récents

Les débuts de Steve Jobs

Ce document rare a été tourné "approximativement en 1978", d'après radi0chick, l'internaute qui l'a posté sur youtube. 
On y voit le boss d'Apple, vêtu d'une veste marron et pas encore attaqué par la calvitie, tendu et excité à quelques minutes de passer à l'antenne.

On a "marché" sur Mars

Depuis huit mois, six astronautes simulent un voyage sur Mars. Deux d'entre eux ont fictivement et pour la première fois marché sur la planète. 
Un petit pas pour l'homme, mais un bond de géant pour l'humanité? Deux des six astronautes russes, européens et chinois, enfermés depuis huit mois dans une réplique de vaisseau spatial à Moscou, ont marché fictivement pour la première fois sur la planète Mars ce lundi dans le cadre d'un voyage simulé d'un an et demi.

Lyon: six mois avec une paire de ciseaux dans le ventre après une opération

FAIT-DIVERS - La jeune femme envisage de porter plainte face à la «désinvolture et au cynisme» du chirurgien. Elle raconte son calvaire à 20minutes.fr...

«J’ai voulu que cette affaire se sache pour que cela n’arrive plus. Cela aurait pu être beaucoup plus grave», a expliqué à 20minutes.fr Anne (nom d'emprunt). Cette secrétaire âgée de 31 ans a passé presque six mois avec une paire de ciseaux de 10 cm de long dans le ventre. Elle a été opérée lundi à la clinique Natécia de Lyon , après avoir dû batailler durant plusieurs jours pour se faire retirer l’outil oublié par un chirurgien.

Souhaitant se faire retendre le ventre après deux grossesses, elle avait subit début septembre une abdominoplastie dans cette même clinique, réalisée par un ponte local de la chirurgie esthétique. Puis la jeune femme se plaint de maux de ventre, qui n’inquiètent ni la clinique, ni le chirurgien.

«J'avais l'impression qu'on me déchirait le ventre. Et tout le monde me disait que c'était normal d'avoir des douleurs post-opératoires». Jusqu’au vendredi 11 février, quand la jeune femme aperçoit un morceau de métal dépasser du nombril.

«Au début, je croyais que c'était une agraffe. Mais c'était bien la tête de la pince chirurgicale. L'objet cherchait à sortir. Il me provoquait des inflammations», a-t-elle expliqué ce mardi.

La «désinvolture» du chirurgien
La suite sur 20minutes.fr

L'armée américaine peut rétablir de force l'Internet dans un pays


Quand Hosni Moubarak a coupé l'Internet et les communications sans fil en Egypte pour casser la révolte populaire et pour diffuser de force des messages lui étant favorables, les occidentaux et notamment les Américains semblaient impuissants. En fait, l'armée américaine ne l'était pas. Elle est techniquement tout à fait capable de rétablir de force les communications et l'Internet dans un pays contre la volonté de son gouvernement. La raison pour laquelle elle ne l'a pas fait: ce serait considéré comme un acte de guerre explique un article de Wired. 
Les unités spécialisées de l'armée américaine ont de nombreux outils, souvent secrets, pour forcer les réseaux de communication. C'est une option nouvelle intéressante pour les décideurs politiques entre ne rien faire contre un régime oppressif et envoyer les marines. Et cela donne aussi une crédibilité à l'affirmation de l'administration Obama selon laquelle l'accès à Internet est un droit de l'homme inviolable.
Cité par Wired, John Arquilla, professeur à l'école navale américaine, a passé des années à pousser l'armée américaine à se doter de moyens de mettre à mal les sites web de l'adversaire, de détruire la présence en ligne hostile et de couper les communications de l'ennemi. Ce que l'armée peut couper, elle peut aussi le rétablir, ou au moins remplir le vide, explique John Arquilla.
Par exemple, le Commando Solo, un moyen de propagande de l'Air Force qui se trouve dans un avion cargo et est spécialisé dans la guerre psychologique en diffusant des messages radio et télévisés. L'avion est capable, grâce à une technologie secrète, de rétablir des connexions wifi coupées uniquement en survolant la zone.

Secret médical

Commençons par observer la séquence. Acte premier : dimanche matin. En dépit des graves événements qui secouent l'Egypte, Le Journal du dimanche choisit de consacrer la plus grande partie de sa 'une' à 'La grande épreuve' de Jacques Chirac. Deux pleines pages à l'intérieur, où l'on apprend que, 'devant un proche', Bernadette Chirac 'a prononcé le mot d'Alzheimer'. Le mot est lâché, la question de la participation de l'ancien président la République à son procès, qui doit débuter le 7 mars, est posée. Dans ce même JDD, Jean-Luc Barré, qui assiste Jacques Chirac dans l'écriture du deuxième tome de ses Mémoires, précise que l'ouvrage paraîtra en mai ou en juin. Il assure n'avoir jamais 'pris en défaut sa lucidité et l'acuité de son jugement'.
Acte II : lundi matin. Sur Europe 1, au micro de Jean-Pierre Elkabbach, Bernadette Chirac se dit 'scandalisée' par l'enquête du JDD. 'Les médecins lui ont dit qu'il n'a pas la maladie d'Alzheimer, déclare-t-elle. Je les crois. Si mon mari souffrait de cette maladie, je n'hésiterais pas à le dire.' Cela dit, ajoute-t-elle, 'il a des difficultés de marche, de temps en temps, et d'audition. Il a parfois des troubles de mémoire, et, à certains moments, il peut faire la preuve d'une forme d'impatience, même si, à mon égard, cela ne présente pas, hélas, un caractère de nouveauté'. Quasiment au même moment, Me Jean Veil, l'un des avocats de Jacques Chirac, demande au tribunal un 'sursis à statuer'. En clair, d'attendre pour juger Jacques Chirac que le tribunal administratif se soit prononcé sur la requête d'une association de lutte contre la corruption qui a décidé de se constituer partie civile dans le procès. La réponse du tribunal correctionnel ne tarde pas : l'audience débutera bien à la date prévue.
Acte III : lundi à la mi-journée. Des reporters de BFM TV abordent l'ancien président devant son domicile parisien. Fort courtoisement, ce dernier s'approche de la caméra : 'Je vous donne l'impression de ne pas aller bien ? Je me porte très bien, je vous remercie. Je vous souhaite de vous porter aussi bien.' Il fait mine de s'éloigner : 'Rien d'autre de particulier ? Bonne après-midi, bonne journée. Restez pas dehors, il fait froid, vous avez peut-être remarqué...' Du pur Chirac... La suite sur lemonde.fr