ZARKANZAR: 7 février 2011

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Un gagnant du Loto achète sa boîte et sauve des emplois

Cet ancien routier, heureux gagnant d'une cagnotte de 10 millions d'euros, a repris la société de transport où il travaillait. Cette dernière, qui était en liquidation, devait fermer ses portes et mettre au chômage une quinzaine de salarié.
Entre la fiction et la réalité, il n'y a parfois qu'un pas à franchir. Avec ses 10 millions d'euros en poche, le gagnant normand de la cagnotte du loto de septembre dernier l'a prouvé en faisant comme dans la pub de la Française des jeux: il a racheté sa boite et gardé son ancien patron.
Ce gagnant, qui souhaite conserver l'anonymat, ne l'a toutefois pas fait pour narguer son ancien employeur mais pour «éviter que 13 ou 14 gars ne se retrouvent au chômage», confie-t-il au Parisien ce lundi . En effet, la société de transport où il travaillait en tant que chauffeur routier était en redressement judiciaire au moment où lui raflait le pactole. Voyant sa PME sur le point de fermer ses portes, il n'a pas hésité à débourser quelques centaines de milliers d'euros de sa nouvelle fortune. «J'étais le seul repreneur potentiel, explique-t-il. En plus, le transport, c'est toute ma vie. On ne stoppe pas comme ça du jour au lendemain».
«Si je vois que je perds trop d'argent, j'arrête»
Aujourd'hui actionnaire à 100%, le millionnaire anonyme est devenu PDG. Son ancien patron, resté dans l'entreprise, conserve, lui, quelques responsabilités. Cet ancien fils d'ouvrier, chauffeur routier pendant près de 30 ans, affirme ne pas jouer au patron tyrannique avec ses anciens collèges et n'hésite pas à reprendre le volant en cas d'absence de l'un de ses employés. Le changement de tête au sein de la direction n'aurait d'ailleurs rien changé à leurs relations. Ses anciens collègues le «respectent» car «ils savent que j'ai été chauffeur comme eux. Les tournées, je les ai faites». Le quinquagénaire prévient toutefois qu'il ne jouera pas au super-sauveur indéfiniment: «Si je vois que je perds trop d'argent, j'arrête».
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L'homme qui valait 5 milliards

Pauvres banquiers : nous les croyons si riches quand leurs modestes émoluments sont désormais contraints par de nouvelles législations qui entendent les soumettre à l'approbation de leurs actionnaires, tandis que d'autres se pavanent hors de si désolantes entraves et sans que quiconque leur en tienne rigueur. Prenez le cas de John Paulson. Alors que son homonyme Henry, ex-PDG de Goldman Sachs et secrétaire au Trésor de George Bush, entrait dans la postérité à l'automne 2008 en refusant de sauver la banque d'affaires Lehman Brothers, suscitant ainsi la plus grande crise financière de l'ère contemporaine, John, pendant ce temps, continuait de mener ses juteuses affaires à la tête du hedge fund (fonds spéculatif) portant modestement son nom, puisqu'il en est le créateur : Paulson & Co.
L'année précédente, alors que le nouveau PDG de Goldman, Lloyd Blankfein, était admiré par ses homologues pour avoir perçu une prime annuelle record de 68 millions de dollars, John Paulson, lui, en avait engrangé 3,8 milliards. On écarquille bien les yeux, on laisse s'installer l'information dans son cerveau - un homme a gagné, pour lui tout seul, près de 4 milliards en une seule année - et on n'a pas le temps de laisser reposer que, déjà, un nouveau chiffre apparaît. En 2010, une fois la crise financière passée, John Paulson a fait mieux : des milliards de dollars, il en a gagné plus de 5. Pour bien comparer le niveau d'émoluments entre le numéro un de la spéculation financière et un trader, il suffit d'indiquer que Goldman Sachs, la même année, a mis de côté la somme de 8,35 milliards de dollars pour payer les bonus de ses... 30 000 salariés. La suite sur lemonde.fr

Microsoft triche, c’est Google qui le dit

Une histoire de miel et d’abeilles…
L’accusation est grave. Selon Google, Microsoft récupère certains résultats de recherche via Internet Explorer pour modifier les résultats de Bing. Google a annoncé avoir mené une expérimentation visant à prouver ce phénomène. Bing n’a pas nié avoir utilisé les données incriminées. Explications.
Google, par le biais de certains de ses employés, pensait en mai 2010 que certains résultats de recherche dans Bing étaient strictement identiques à ceux de Google. Non pas sur les requêtes courantes (ou les similitudes sont normales et souhaitables comme pour « Firefox », « Wikipedia » ou encore les noms de marques) mais sur des requêtes mal orthographiée (de façon sévère et très inhabituelle) ou farfelues. Cependant, les résultats ne sont pas aspirés par les serveurs de Bing directement sur les serveurs de Google. Du coup, les ingénieurs Google ont mis en place un stratagème pour confondre Microsoft. La stratégie du pot de miel. La suite sur zorgloob.com