Quelles sont les histoires intéressantes des startups les plus prospères ?

Il est très intéressant que vous posiez cette question. Mais, avant d'aller de l'avant et de raconter mon histoire, je voudrais clarifier certains aspects, afin que les lecteurs et moi soyons sur la même longueur d'onde.

• La définition du succès évolue au cours d'une période de votre parcours.
• Certaines choses qui étaient très importantes pour vous au début ne le sont plus après un certain temps.
• La définition du succès est très personnelle et contextuelle.

Mon parcours vers l'entrepreneuriat a commencé comme un moyen de gagner un revenu supplémentaire tout en travaillant pour une multinationale. À l'époque, j'étais assez naïf pour croire aux pensées fantaisistes des réussites instantanées et vertigineuses. Avec un couple d'amis, j'ai ouvert un restaurant, qui se trouve être un franchisé d'une marque amie de Biryani vendant une chaîne de restaurants décontractés. Le restaurant a eu assez de succès, nous rapportant de l'argent mois après mois et en l'espace de 3 ans, nous avons multiplié le restaurant à 4 autres succursales dans les environs proches.

Fort de ce succès encourageant, nous avons démarré un Bar et Restaurant, sans l'égide d'aucune marque établie, qui a eu son lot de ratés qui ont retardé son démarrage.

À ce moment-là, j'en avais assez de travailler pour des patrons idiots et de tolérer leurs idiosyncrasies. Je ne voyais pas beaucoup de valeur dans ce que je faisais dans mon travail et je ne voyais pas vraiment comment cela contribuait au résultat net de l'entreprise, qui est la mesure la plus importante pour toute entreprise qui en vaut la peine. J'avais seulement envie de faire quelque chose dont je suis responsable du début à la fin. Quelque chose où, ce que je fais contribue soit à la ligne du haut, soit à la ligne du bas. Avec ces réflexions, j'ai décidé de mettre un terme à mon rôle très convoité de remplissage de portefeuille dans Lean Six Sigma Quality.

J'ai démissionné et j'ai commencé à m'occuper des restaurants existants. Le problème avec la plupart d'entre nous travaillant pour de grandes entreprises et ayant un emploi est que vous êtes isolé ou protégé de beaucoup de choses qui font partie du monde réel, des vraies personnes, des vraies choses et des vraies méthodes qui font le monde. On reste loin de la réalité, avec un boulot de 9h à 17h, qui a du sens ou pas, avec un salaire crédité à la fin du mois sans faute, des week-ends, des soirées, des films et nos propres éphémères des relations qui ont parfois du sens et la plupart du temps non.

Le premier mois après plusieurs années, lorsque le 31 du mois, lorsque le salaire n'est pas crédité mais que vous avez des factures à payer, est une expérience mieux décrite comme une épiphanie. C'est pour le moins révélateur.

Maintenant, revenons à l'entreprise, le mois où j'ai commencé à être seul a été le début de la récession économique mondiale de 2009. Les gens perdaient leur emploi. Les ventes ont chuté de 50 %. Le pouvoir d'achat des gens diminuait rapidement, tout comme les ventes et donc la rentabilité négative, entraînant une crise de trésorerie croissante.

J'ai essayé de jeter un regard très objectif sur l'entreprise dans son ensemble et j'ai fait ce que j'ai appris et connu pour être le meilleur en Inde et en Amérique. Optimisation des ressources. Réduction des dépenses en main-d'œuvre de 40 %. Réévalué les priorités de dépenses et essayé de rester à flot. On a continué comme ça pendant un an.

Cette année-là, m'a appris tant de choses que quelque 9 ans d'emploi en entreprise n'ont pas appris. Mon tempérament arrogant naturel et mon attitude de savoir-faire ont disparu pour faire place à quelqu'un de plus humble. Parce que, franchement, nos drôles de doublures ou nos gyans d'entreprise ne nous aident pas à aller n'importe où. Vous finissez par vous occuper de la nature et des problèmes humains de base, ce qui développera naturellement l'empathie, la compréhension et la capacité de respecter quelqu'un pour qui il y a. Vous rencontrez vraiment des gens vraiment sympas avec une pensée élevée et vous en tombez amoureux et finissez par apprendre quelques leçons. Quand je dis apprentissages, certaines choses de base, comme l'empathie, la compréhension, la capacité de s'asseoir et d'écouter pour lesquelles j'étais trop impatiente plus tôt.

Vous pouvez également voir des côtés pas si gentils des gens. Des attentes qui n'ont rien à voir avec la dure réalité de la situation, qui vous apprendront également certaines choses importantes sur ce que vous ne devriez pas être.

À ce moment-là, j'étais assez décidé que gérer des restaurants franchisés n'était pas la chose que je voulais faire dans ma vie. Je voulais créer ma propre entreprise, où j'ai une participation majoritaire, être responsable des actions et bien sûr des résultats et j'ai donc commencé à chercher des options.

Notre recherche s'est terminée par le fait que nous avons considéré le poisson comme une option. Mais, nous en savions très peu à ce sujet, ce qui, sur les conseils de quelqu'un qui connaissait le domaine, nous a permis de voyager à travers le littoral de la pêche indienne. Nous avons naturellement commencé par l'Andhra Pradesh, en parcourant les 700 kilomètres de côte. Ce fut une expérience révélatrice et j'ai clairement trouvé l'opportunité et le besoin de faire plus de travail à domicile pour pouvoir acquérir une certaine expertise qui sera très critique pour notre succès dans l'entreprise.

Plus de travail à domicile signifiait plus de voyages, ce que j'ai beaucoup apprécié et, au cours des deux prochaines années, j'ai parcouru près de 40 000 kilomètres en Inde pour explorer l'ensemble du littoral, les zones de pêche intérieures comme les barrages, les étangs de culture, les centres de traitement des exportations. Sur un sujet dont je ne connaissais rien (issu d'une famille brahmane assez orthodoxe), j'ai atteint un stade où j'ai pu identifier 150 espèces de poissons, leurs noms en télougou, tamoul, kannada, malayalam, bengali et hindi et latin bien sûr. Ce qu'ils mangent, comment ils font des enfants, comment ils respirent, etc.

À la fin de l'année, j'ai vendu tous les restaurants franchisés et j'ai commencé à poursuivre l'opportunité à part entière, car nous avons réalisé qu'elle était plus grande que nature.

Tout en faisant cela, simultanément, en deux ans, nous avons approché plus de 250 hôtels 5, 4 et 3 étoiles en Inde pour offrir un approvisionnement de plus de 150 produits de la mer (poissons, crevettes, crabes, homards, moules, palourdes, huîtres, calmars ) et en a fait 86 nos clients pour atteindre un chiffre d'affaires de 1,5 crore en deux ans.

La cerise sur le gâteau est venue d'invitations à prendre la parole dans des forums convoités. Mes voyages dans la carte des pêches de l'Inde m'ont rendu raisonnablement célèbre dans les cercles universitaires et industriels que j'ai été invité à prendre la parole dans des forums comme l'Institut asiatique des pêches, la FICCI, le Conseil indien pour la recherche agricole. Le meilleur de tout cela est que l'Institut central de recherche sur les technologies alimentaires (CFTRI) du Conseil indien pour la recherche agricole a publié mon article sur les produits de la pêche à valeur ajoutée.

Cependant, comme toute start-up, nous essayions d'établir un marché qui n'existait pas jusqu'alors, alors que notre objectif principal était de développer la capacité d'entrer dans la vente au détail de poisson, comme la façon dont le poulet est vendu. Une cinquantaine de variétés de poissons frais mis à la disposition de la clientèle indienne dans un cadre hygiénique et haut de gamme. Deuxièmement, vous ne voyez jamais de restaurants de spécialités de fruits de mer en Inde et les gens qui aiment manger du poisson, en particulier ceux qui ont voyagé à l'étranger, identifient clairement ce vide. Le deuxième modèle consistait à mettre en place des restaurants de spécialités de fruits de mer à service rapide. Pendant que nous construisions le renversement, alors que nous expérimentions le comportement des clients pour mieux le comprendre, nous ne gagnions pas vraiment d'argent pendant cette période et nous avions évidemment besoin d'argent pour faire du commerce de détail.

Postulé pour le concours TIE ISB sachant que les gagnants recevront un financement de 2 crores. Sur 215 participants, nous étions l'un des 3 gagnants. Plus de gloire, une large couverture médiatique. évaluations, term sheet. Mais l'euphorie a été de courte durée. Les personnes qui étaient prêtes à financer ne semblaient guère plus professionnelles et plus gourmandes. Plus que ces deux choses, ils ne voulaient pas que nous poursuivions notre modèle de restaurant. Donc, la question était de savoir s'il fallait prendre l'argent ou regarder d'autres avenues. Nous n'avons pas pris l'argent. De toute évidence, la capacité de poursuivre les choses à nos propres conditions avait plus de sens. Ce qui signifiait, en mettant plus de notre argent, un test de notre propre conviction, ce que nous avons fait.

La tâche à accomplir était de rendre l'entreprise rapidement rentable, donc, poursuivre l'option du restaurant était plus logique, car la rentabilité y est plus élevée. La cuisine a toujours été une passion et, s'inspirant de là, a passé les deux années suivantes à des essais alimentaires, essayant de créer un menu de recette parfaite, en utilisant l'expérimentation / les essais et les erreurs comme modèle. A créé 50 de ces recettes dans plus de 1000 essais culinaires et a ouvert le premier restaurant à Hyderabad en 2015 avec des résultats encourageants.

Au moment où j'écris ceci, nous n'avons pas encore atteint le seuil de rentabilité, ce qui pourrait prendre encore quelques mois. Je n'ai pas eu d'excédent monétaire au cours des 7 dernières années. En fait, j'ai fini par dépenser toutes mes économies et je n'ai pas pu créer d'actifs. Quelle que soit mon expérience de travail, les opportunités continuent de se présenter de temps en temps avec des stages à l'étranger et d'énormes avantages monétaires, mais je n'ai jamais pensé une seule fois à les poursuivre.

Cependant, si vous regardez tout ce parcours en dehors du concept que nous avons construit et des valorisations ou autres opportunités monétaires qui en découlent, je suis extrêmement heureux et j'ai affirmé que ce parcours entrepreneurial m'a aidé dans ce qui suit.

1. D'abord et avant tout, l'actualisation de soi. Je suis extrêmement heureux d'explorer mon propre potentiel et plus que cela dans ce processus en réalisant ce qui me donne réellement du bonheur. Je suis doué pour les activités liées à la nourriture. J'y mets mon cœur et mon âme et je fais de mon mieux pour le faire.
2. Humilité. Capacité à sympathiser avec les gens. Reliez-vous à leurs problèmes et, surtout, gagnez leur respect. Capacité à respecter les gens pour ce qu'ils sont et à ne pas nécessairement se précipiter pour les juger. Plus important encore, comprenez que le bien et le mal coexistent chez les gens.
3. Affrontez le monde réel, où vous vous battez tous les jours, contrairement à certains lieux de travail climatisés financièrement protégés. Où rien ne peut être pris pour acquis et en réalité rien n'est acquis.
4. Apprenez quelque chose de nouveau. Cela a été ma plus grande réussite. Comprendre le poisson et sa multitude de dimensions jusqu'à se faire publier, jusqu'à la mesure de certains chercheurs universitaires ou scientifiques, à votre écoute. De même, explorez ma propre passion pour la cuisine, pas du chanvre filé à la maison, mais de la cuisine professionnelle.
5. Mammoth Conviction et confiance en moi, que je vais et que je peux finir ce que j'ai commencé, indépendamment du financement ou de l'absence de financement. Réticence à même penser à reprendre un emploi, même si c'est financièrement très tentant.
6. Enfin, je peux survivre avec très peu d'argent. L'absence d'abondance d'argent m'a fait réaliser à quel point j'ai besoin de peu pour vivre une vie heureuse.

Si vous regardez la liste ci-dessus, la raison pour laquelle je me suis lancé dans l'aventure entrepreneuriale, l'argent, est devenue très secondaire. C'est ce qui me semble être un succès.

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Source : quora.com

Ravi Yedavalli