Même si le phénomène est encore très peu développé en France, l'Association des lactariums de France et la Société française de néonatologie s'inquiètent de l'éventuel développement de l'échange de lait maternel au travers de réseaux qui se sont développés via Facebook.
C'est pourquoi elles viennent de rédiger un communiqué commun de mise en garde, sans pour autant être assurées que c'est la meilleure des solutions. "Je redoute que le fait d'acheter ainsi du lait maternel devienne une espèce de mode, explique le Pr Jean-Charles Picaud, président de l'Association des lactariums de France. Mais diffuser un communiqué d'alerte est une arme à double tranchant, car c'est aussi informer les femmes que cela existe."
En pratique, en France, les quantités de lait recueillies dans les lactariums sont insuffisantes pour couvrir les besoins des petits prématurés (environ 60 000 litres par an pour 50 000 bébés nés avant terme et qui restent parfois hospitalisés plusieurs mois). "La prématurité n'empêche pas d'allaiter, mais les mères sont parfois hospitalisées avec des problèmes de santé et elles sont fatiguées", note le spécialiste. De plus, tant qu'ils n'ont pas atteint le poids de 1,8 à 2 kilos, ces enfants manquent de force pour la succion et ils ont un problème de coordination concernant la déglutition et la respiration. C'est pourquoi le lait maternel leur est destiné en priorité. L'article complet sur lepoint.fr
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