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Google vs Facebook: où fait-il bon travailler?

Le site du magazine américain BusinessWeek se fait l’écho des impressions d’un ancien développeur informatique pour Google passé en 2007 chez Facebook sur les conditions de travail dans les deux entreprises.
David Braginsky, qui répond en détail sur le site Quora à la question «Pour quelle société vaut-il mieux travailler?», passe en revue tous les aspects de la vie au travail,
des pressions de la direction à la qualité du café.
De manière générale, il estime que l’ambiance à Mountain View (le siège de Google) ressemble aux dernières années des études supérieures: l’entreprise encourage les initiatives audacieuses (par exemple, elle encourage ses salariés à prendre 20% du temps pour leurs recherches persos, d'où sont nées Gmail et GoogleNews), chacun est attaché à rendre une copie soignée, et le travail est constamment soumis à un contrôle-qualité. L’inconvénient étant que le processus de production est souvent long, du fait de la taille gigantesque de la société:
«Chez Google, vous n’avez que rarement l’impression d’avoir un impact réel sur les choses. [...] Améliorer l’efficacité du système de fichiers de la boîte de 5% est énorme, cela fait économiser une tonne d’argent à Google, et améliore l’utilisation de la recherche de centaines de millions de personnes. Mais d’un point de vue individuel, c’est difficile de se sentir indispensable quand vous travaillez là-dessus.
D’autant que les nouveaux produits doivent arriver à un haut niveau de fiabilité et de maturité avant d’être rendus publics. Avant le lancement, il y a une longue liste de choses à faire: traduction, enregistrement, sécurité... Même si votre projet est complètement terminé, qu’il marche et ne bugge pas, cela peut prendre des mois avant que tout soit validé et finalement lancé.
»
Rien à voir avec Facebook, à l’en croire:
«Facebook, c’est plutôt comme les premières années de fac. On vous donne quelque chose à faire, et vous le faites. La plupart du temps, ils ne lisent pas les ouvrages à propos du sujet, et ne consultent pas davantage d’experts à propos de la meilleure façon de faire. Ils s’assoient, écrivent le code, et font fonctionner le tout. [...] Il y a souvent des bugs ou de la casse durant le processus. Quand cela arrive, ils résolvent leur problème [...], et passent à autre chose. [...]
Le code sur lequel j’ai travaillé lors de mon premier jour a été mis en ligne le lendemain. C’était buggé, on a dû le réparer en urgence, mais quelques jours plus tard, tout fonctionnait et des millions de personnes en bénéficiaient.
»
Une précipitation qui rappelle les épisodes durant lesquels Facebook a dû faire marche arrière, notamment sur les questions de protection des données personnelles. Le système Beacon, qui permettait à des sites tiers d’envoyer des informations sur le profil des membres, avait provoqué une sérieuse polémique en 2007 qui s'était soldée par une action en justice deux ans plus tard.
Rien de dramatique, cependant, puisque David Bringinsky termine son analyse par cette phrase définitive:
«Facebook prend en charge une partie du coût de votre lessive.»
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Photo: Capture d'écran de la Fan Page de Google sur Facebook
SOURCE: www.slate.fr

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