ZARKANZAR: 7 des lois scientifiques qu’on utilise à tort, la vérité sur le point Godwin

Traduction

R E C H E R C H E

articles et commentaires...

Articles récents

7 des lois scientifiques qu’on utilise à tort, la vérité sur le point Godwin


A chaque instant partout dans le monde, des gens bien intentionnés se réfèrent à des concepts plus ou moins fumeux en pensant les maîtriser – quitte à les dévoyer en racontant n’importe quoi. Loi de l’emmerdement maximal, point Godwin, théorie de l’évolution et chat de Schrödinger sont convoqués les uns après les autres dans une pagaille monumentale. Mettons un peu d’ordre.

1. La loi de Murphy

Ce qu’on comprend : Quand un truc peut bien ou mal se passer, il va systématiquement mal se passer. Exemple canonique : la tartine beurrée et confiturée tombe. Elle va forcément tomber du côté où il y a la confiture pour que ce soit super chiant.

Ce que ça dit vraiment : « S’il existe au moins deux façons de faire quelque chose et qu’au moins l’une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément quelqu’un quelque part pour emprunter cette voie. » Ce qui signifie qu’à partir du moment où un événement est possible, tôt ou tard il finira par arriver. Sur un grand nombre de tartines qui tombent, il y en aura fatalement pour tomber du côté chiant. A la base, c’est une loi un peu humoristique inventée par Edward Murphy, mais elle est finalement une bonne illustration pour les fabricants qui mettent des tas de sécurités sur leurs objets parce qu’ils doivent prévoir que quelqu’un empruntera forcément la voie la plus catastrophique en faisant usage de leur produit.

Ce que les gens citent généralement comme étant la loi de Murphy, c’est en réalité la « loi de l’emmerdement maximum », qui est une extrapolation de la loi de Murphy.

2. Le chat de Schrödinger

Ce qu’on comprend : Le chat dans la boîte est à la fois mort et vivant. Trop bizarre.

Ce que ça dit vraiment : Quand on étudie des objets à l’échelle quantique, on doit considérer qu’ils sont dans des états superposés. En gros, tant qu’on ne les a pas observés, on doit convenir du fait qu’ils sont dans plusieurs états à la fois. Tout ça se calcule avec des probabilités. L’expérience de pensée du chat de Schrödinger sert simplement à expliquer ce fonctionnement de la physique quantique. Le chat est enfermé dans une boîte avec un système qui, au bout d’un temps donné, a 1 chance sur 2 de l’avoir empoisonné. Du coup, au bout de ce temps donné, tant qu’on n’ouvre pas la boîte, on doit considérer que le chat est à la fois mort et vivant. Les probabilités sont de 1/2 pour chaque état. Par contre, si on ouvre la boîte, on ne sera plus dans la probabilité, on saura effectivement si le chat est bien vivant ou bien mort. Mais c’est juste une expérience de pensée, on sait très bien que, dans les faits, un chat ne peut pas être à la fois mort et vivant. Ce n’est qu’à l’échelle quantique que ça prend tout son sens.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Dhatfield

3. Le point Godwin

Ce qu’on comprend : Sur un forum, il y aura toujours un débile pour traiter un autre mec de nazi.

Ce que ça dit vraiment : « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1. » Mais en réalité, plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant Roger Federer s’approche de 1 aussi puisque l’allongement de la durée de discussion rend forcément plus probable l’irruption de tout. Cette loi est plutôt humoristique qu’autre chose

Suite de l'article sur topito


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de poster un commentaire.