Les plus aventuriers, les plus fous aussi, n’ont que ce nom en tête : le Ladakh. Parcourir la route qui relie la ville de Leh à celle de Manali. 475 km qui exigent près de 12 heures de trajet tant elle est compliquée, étroite… et dangereuse. Pour les touristes, elle est fermée à peu près 6 mois par an, à cause la neige. Logique : la route du Ladakh franchit trois cols de plus de 4000 mètres et culmine à l’altitude de 5317 mètres au Taglang.
Sur cette route, vous croiserez essentiellement des véhicules militaires. Le Ladakh est en effet une zone stratégique pour la « défense » du Cachemire indien. Mais ne vous inquiétez pas. Les autorités, à la moindre alerte, ferment la route aux touristes. Le plus grand danger du Ladakh, ce n’est pas la présence militaire, c’est le mal des montagnes. À plus de 4000 mètres d’altitude, ce mal peut être fatal : il faut donner le temps à votre corps de s’acclimater. Des postes de secours sont disposés au fil des 475 km avec des « ravitaillements » en oxygène. Si vous devez vous rendre au Ladakh, ne négligez surtout pas ce point ! Aux premiers signes de mal (maux de tête, difficultés respiratoires, troubles de la vision…), arrêtez-vous dans un poste de secours.
Par ailleurs, si vous devez louer une voiture, assure-vous de louer un 4X4 équipé de chaines, avec des réserves de carburant dans le coffre et les additifs nécessaires : il fait en moyenne -15 °C (en été !) et si votre moteur cale, vous serez en danger de mort. Sinon, le spectacle est merveilleux et l’expérience éblouissante !
Source photo : joy-of-life/Flickr
Source photo : Himalayan Trails/ Flickr
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SOURCE: fr.voyage.yahoo.com
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