Les plaintes contre Sony n'ont pas tardé à fuser. Aux Etats-Unis, un certain Kristopher Johns a déposé une plainte auprès d'une cour fédérale de San Francisco (Californie), au nom de possesseurs de consoles de jeux PlayStation, qui s'estiment floués par Sony. Mercredi, le géant japonais de l'électronique grand public avait révélé que son portail interactif PlayStation Network, qui permet entre autres de télécharger des jeux, avait subi une cyberattaque, du 17 au 19 avril. Et que les pirates informatiques avaient dérobé les noms, adresses physiques, dates de naissance, identifiants de connexion, adresses de messageries électroniques, et peut-être même les données bancaires de certains des 77 millions d'abonnés à PlayStation Network.
Des plaintes déposées en Europe et aux Etats-Unis
Les consommateurs américains ne sont pas les seuls à fustiger le retard avec lequel Sony a fait part de cette gigantesque cyberattaque. Au Royaume-Uni, le bureau de la Commission de l'information a ouvert une enquête. En Irlande, le bureau de la Commission de protection des données demande lui aussi des comptes à Sony, tout comme l'avocat général du Connecticut (Etats-Unis), George Jepsen. Il faut dire que, sur les 77 millions d'abonnés à PlayStation Network, pas moins de 36 millions sont originaires des Etats-Unis, et 32 millions résident en Europe, contre 9 millions seulement en Asie.
L'action a chuté de 5% jeudi
Selon le Ponemeon Institute, cette affaire pourrait coûter près de 2 milliards de dollars à Sony, en dédommagements des utilisateurs de PlayStation Network et coûts de sécurisation du portail. Une menace qui a provoqué une chute de 5% de l'action Sony, jeudi. Car, au-delà du coût financier, la cyberattaque contre PlayStation Network risque d'entacher durablement la réputation du groupe. Au moment, précisément, où celui-ci s'apprête à procéder à des lancements de produits cruciaux, comme la Next Generation Portable, une
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