Légende urbaine ou sujet de brèves de comptoirs geeks, l’hypothèse que
les éditeurs d’antivirus conçoivent eux-mêmes certains virus fait son
chemin depuis l’apparition des outils de désinfection.
Combien de fois j’ai bien pu me demander si la sournoiserie d’un
virus tout confortablement installé dans mon système n’était pas le
fruit du travail de l’équipe de décontamination. Logiciel antiviral qui
me vend justement ses services à 40/50/60 euros l’année chez Norton,
Kaspersky, Bit Defender et les autres. Théorie bienheureuse d’une
adepte, lointaine toutefois, des histoires de complots et des « tous
pourris » à tous les étages.
Après tout, certaines recrues voire des fondateurs de systèmes antivirus n’ont-ils pas gagné leurs galons dans la sécurité (et l’insécurité) informatique en mettant au point quelques vers dans leurs jeunes années de touche-clavier ?
Après tout, certaines recrues voire des fondateurs de systèmes antivirus n’ont-ils pas gagné leurs galons dans la sécurité (et l’insécurité) informatique en mettant au point quelques vers dans leurs jeunes années de touche-clavier ?
Non, promis, c’est pas nous !
Il y a quelques semaines de cela, nous avions posé, naïvement et
sans nous attendre à une confession fracassante, la question au manager
technique de l’antivirus Kaspersky, Fabrice Champion, sur Les Numériques, le magazine web partenaire de Tech’You. La réponse fut prompt et sans appel : « non, il est faux de dire que ce sont les éditeurs d’antivirus qui fabriquent les virus ! »
Mais l’intéressé peut tout à fait comprendre que des doutes et soupçons naissent à l’encontre des éditeurs d’antivirus, dès lors que ces derniers pondent des solutions antivirales 24 heures voire moins après la publication d’un nouveau malware très dérangeant. Il justifie simplement cette réactivité par la présence de centaines d’ingénieurs travaillant par roulement 24/24H et 7/7 jours à l’analyse du web et des menaces qui pèsent dessus. Il étaye sa version en précisant bien entendu que chaque éditeur travaille également à l’analyse des failles de milliers de systèmes (environ 700 personnes y sont dédiées chez Kaspersky !), histoire, jure-t-il, de prendre de l’avance, en aucun cas de diffuser une maligne création. Mais chaque logiciel antivirus rejoint toujours très vite celui qui a le plus d’avance à un moment donné. Retrouvez cet article sur techyou.fr
Mais l’intéressé peut tout à fait comprendre que des doutes et soupçons naissent à l’encontre des éditeurs d’antivirus, dès lors que ces derniers pondent des solutions antivirales 24 heures voire moins après la publication d’un nouveau malware très dérangeant. Il justifie simplement cette réactivité par la présence de centaines d’ingénieurs travaillant par roulement 24/24H et 7/7 jours à l’analyse du web et des menaces qui pèsent dessus. Il étaye sa version en précisant bien entendu que chaque éditeur travaille également à l’analyse des failles de milliers de systèmes (environ 700 personnes y sont dédiées chez Kaspersky !), histoire, jure-t-il, de prendre de l’avance, en aucun cas de diffuser une maligne création. Mais chaque logiciel antivirus rejoint toujours très vite celui qui a le plus d’avance à un moment donné. Retrouvez cet article sur techyou.fr
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