Le minimum est 2 millions (pour ne pas dire des millions) ceux qui ont tourné leur veste en Tunisie en un clin d’œil, après la chute de Ben Ali. Parce que Le RCD, Rassemblement Constitutionnel Démocratique, le parti de Ben Ali à son époque comptait plus de 2 millions de membres, soit plus de 20 % de la population.
Les citoyens y « adhérent en masse pour se rapprocher du sommet de l’État, mais aussi militer contre tous les courants extrémistes (gauchistes ou islamistes) ou, de façon plus matérielle, faciliter leur vie quotidienne », le RCD devenant le « meilleur ascenseur social du pays».
Décidément l’école du RCD et de Ben Ali a fourni à la Tunisie bien des spécialistes en matière d’opportunisme. Artistes, hommes d’affaires, journalistes et, bien sûr, hommes politiques jadis défenseurs assermentés de l’ancien régime et de la présidence à vie n’ont pas hésité à tourner la veste dans la foulée du 14 Janvier. Certains de ces personnages qui croient que les tunisiens ont la mémoire courte n’ont pas perdu de temps pour occuper le haut de la scène. Pour compléter ce sujet, en naviguant sur internet, je suis tombé sur un bon article sur les spécialistes du changement de couleur en Tunisie. Il m'a beaucoup plu l'article de Welid Naffati sur Facebook écrit spécialement pour citer les 20 des plus beaux « retours de veste » de la Tunisie de l’après Ben.
Alors, bref nous avons résumé la liste de 2 millions de ceux qui ont tourné leur veste avec les 20 représentants de l'ancien régime, les plus connus en Tunisie qui ont tourné la veste en un clin d'œil. Alors voila la liste des 20 spécialistes du changement de couleur:
Les citoyens y « adhérent en masse pour se rapprocher du sommet de l’État, mais aussi militer contre tous les courants extrémistes (gauchistes ou islamistes) ou, de façon plus matérielle, faciliter leur vie quotidienne », le RCD devenant le « meilleur ascenseur social du pays».
Décidément l’école du RCD et de Ben Ali a fourni à la Tunisie bien des spécialistes en matière d’opportunisme. Artistes, hommes d’affaires, journalistes et, bien sûr, hommes politiques jadis défenseurs assermentés de l’ancien régime et de la présidence à vie n’ont pas hésité à tourner la veste dans la foulée du 14 Janvier. Certains de ces personnages qui croient que les tunisiens ont la mémoire courte n’ont pas perdu de temps pour occuper le haut de la scène. Pour compléter ce sujet, en naviguant sur internet, je suis tombé sur un bon article sur les spécialistes du changement de couleur en Tunisie. Il m'a beaucoup plu l'article de Welid Naffati sur Facebook écrit spécialement pour citer les 20 des plus beaux « retours de veste » de la Tunisie de l’après Ben.
Alors, bref nous avons résumé la liste de 2 millions de ceux qui ont tourné leur veste avec les 20 représentants de l'ancien régime, les plus connus en Tunisie qui ont tourné la veste en un clin d'œil. Alors voila la liste des 20 spécialistes du changement de couleur:
- Mohamed Ghariani, Secrétaire Général du RCD,
Après 14 janvier 2011: le 14 janvier, M. Gharaiani a exclu le président déchu et un tout petit nombre de ses proches du RCD en espérant sauver le parti et les intérêts de ses membres.
- Soufian Ben Farhat, journaliste :
Après : Superchroniqueur de Nessma TV qu’il a quitté parce que la soupçonnant de menacer la révolution. Il continue à commenter l’actualité politique tunisienne à LaPresse
- Lotfi Bouchnak : Chanteur « engagé »
Après : Bouchnak nie avoir signé l’appel et a sorti une nouvelle chanson « engagée » cette fois pour la révolution.
- Béchir Ben Yahmed : Rédacteur en chef de Jeune Afrique
Après : photo en une du général Ammar, nouvel homme fort pour lui. Couverture de la révolution et donneur de leçon en politique
- Khelifa Trabelsi, député « opposant »
Après : il a animé le très spectaculaire débat à l’assemblée nationale ou il se plaint de son exclusion anti-démocratique avec son parti
- Soufian Ben Hamida, Journaliste Ancien membre du bureau exécutif de l’ATJ
Après : superchroniqueur de Nessma, c’est lui qui analyse les infos de la chaine et qui mène ses interviews
- Ladh Ouderni, ministre conseiller du président déchu
Après : souhaite faire revivre le RCD avec les « démocrates » comme lui, il dit avoir été trahi comme le peuple par l’ancien président
- Mongi Khamassi : secrétaire général du Parti des Verts pour le Progrès :
Après : critique incessamment le nouveau gouvernement à qui il lui reproche surtout son exclusion
- Mohmaed Inoubli Secrétaire général de l’Union démocratique Unionniste
Après : occupe fortement l’espace médiatique où il défend la révolution et l’idéologie révolutionnaire et nationaliste de son parti.
- Abdessalem Jrad : secrétaire génral de l’UGTT
Après : il est devenu le protecteur de la révolution
- Nizar Bahloul, journaliste Business News
Après : couverture polémique de la révolution dont une campagne contre l’UGTT et la prise de défense d’hommes d’affaires proches de l’ancien régime
- Larbi Nassra, patron de hannibal TV
Après : sa chaîne s’est transformée en voix du peuple qui mène une campagne pour améliorer son image et régler les comptes de son concurrent Sami Fehri
- Aziz Miled, homme d’affaires
Après : se dit victime du racket de Ben Ali et de son clan
- Mohmed Gouider, haut fonctionnaire
Après : devenu apolitique, il a été nommé gouverneur de Gafsa. Chassé par les habitants de la ville, il a crée la surprise en affirmant y être resté, ce qui a été ensuite démenti par les militaires.
- Marouane Mabrouk, homme d’affaires
Après : il affirme qu’il doit sa fortune à son travail et qu’il est en désaccord depuis un an avec sa belle famille (un an seulement sur les 23 passés au pouvoir)
- Riadh Zghal, Membre de la chambre des conseillers
Après : lors de son allocution, elle a critiqué la présence dans le gouvernement de transition de ministres venus de France. Elle souhaite qu’on respecte la culture tunisienne et qu’on donne la chance aux jeunes quoi ont fait la révolution.
- Zied Krichen, rédacteur en chef de Réalité
Après : omniprésent sur les plateaux télé, il dénonce l’ancien régime et ses abus tout en analysant la situation politique
- Chokri Ben Hassen, haut fonctionnaire
Après : devenu apolitique, il a été nommé gouverneur pour ses compétences supposées en développement régional, à Sfax où il a été rejeté par la population puis à Bizerte où il est aussi refusé par la population puis remplacé.
- Ridha Mallouli, membre de la chambre des conseillers
Après : nous a sorti un beau discours jurant qu’il n’a jamais fait allégeance à une personne mais au pays qu’il était toujours prêt à servir
- Mezri Haddad, intellectuel
Après : a lancé un mouvement politique pour faire renaître l’héritage bourguibien du RCD et faire rayonner l’humanisme universel
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