Dans un rapport, l'Hadopi dresse le profil type du pirate français. Presque exclusivement de sexe masculin, il est sur-équipé en électronique et globalement prêt à migrer vers des offres licites car il en a les moyens.
Comme si le net était une bibliothèque, des millions de Français y butinent. Ils écoutent des albums de musique, découvrent des vidéos, consultent des livres parfois. Et repartent avec, sans payer. Tous n'ont pas conscience de pirater dans un monde numérique où tout semble gratuit. Même si 49 % des internautes reconnaissent des «consommations illicites» sur le net selon la première enquête menée sur deux larges échantillons et révélée ce dimanche par l'Hadopi !
La Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet voulait mieux connaître sa cible. Elle s'avère particulièrement large. A l'adolescent rebelle et désargenté, s'ajoute presque l'ensemble des mâles français. Seuls les seniors semblent sourds à ces sirènes. Les plus de 40 ans sont encore 32 % à avouer des consommations illicites de culture sur le net. Les trentenaires sont particulièrement férus de téléchargement. Plus de la moitié avouent pirater (55 %). Ils empruntent un tiers des œuvres qui ne sont pas payées aux auteurs. Ils font ainsi presque jeu égal avec les plus jeunes, qui consomme 39 % des œuvres piratées. Le phénomène est aussi répandu en province qu'en Ile-de-France, comme si l'ordinateur avait aboli les régionalismes... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr