« La conscience, Chose sombre que cet infini que tout homme porte en soi et auquel il mesure avec désespoir les volontés de son cerveau et les actions de sa vie ! Nous sommes noyés dans les nœuds de la violence et nous y étouffons. Que ce soit à l'intérieur des nations ou dans le monde, la méfiance, le ressentiment, la cupidité, la course à la puissance sont en train de fabriquer un univers sombre et désespéré où chaque homme se trouve obligé de vivre dans le présent, le mot seul d'«avenir» lui figurant toutes les angoisses, livré à des puissances abstraites, décharné et abruti par une vie précipitée, séparé des vérités naturelles, des loisirs sages et du simple bonheur. Beaucoup de choses dans ce monde ressemblent à un fleuve qui n'est rien dans sa naissance et qui devient grand dans sa course; d'autres au contraire sont semblables au vent dont le commencement est très fort et dont la fin est très faible »
Quelqu'un disait agréablement qu'une