
L’intérêt d’un pareil pari est double. Un iceberg est une source d’énergie qui sert à refroidir des centrales qui existent déjà ou qui sert à alimenter des centrales à énergie thermique des mers (ETM). Ces dernières fonctionnent grâce à la différence de température qui existe entre les eaux profondes, plus froides que celles de la surface. D’autre part, l’eau froide produite par la fonte du glacier permettrait d’une part de climatiser de grandes surfaces avant de servir comme eau de boisson pour les pays comme les Canaries, le Portugal ou encore le Maroc. Car si la banquise est de l’eau de mer gelée, les icebergs, eux, sont constitués d’eau douce.
Le principe concret, n’est pas de tracter un iceberg qui pèse des millions et des millions de tonnes mais de profiter des courants marins pour l’amener à dériver dans une direction prédéterminée grâce à un remorqueur. Et la chose est possible !
L’iceberg idéal serait situé au large de Terre-Neuve, au Canada et pèserait sept millions de tonnes. Une toile synthétique a même été envisagée pour ralentir la fonte du géant. Celle-ci serait déployée grâce à une senne, gigantesque filet habituellement utilisé par les pêcheurs et isolerait en partie l’iceberg. Il ne perdrait ainsi qu’un tiers de sa masse initiale en environ cinq mois (141 jours).
Cette première modélisation incite Georges Mougin à réaliser une "première expérience statique dans une baie de Terre-Neuve pour vérifier la validité de la protection", et ce potentiellement dès 2012. Une émission Thalassa de France 3 doit prochainement relater la mise au point de ce projet et de sa modélisation.
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SOURCE: www.maxisciences.com
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