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Pourquoi n'y a -t-il pas assez d'argent pour tout le monde ?

 Si il y a une grande quantité d'un certain produit sur le marché, la valeur de ce produit diminue. Si la quantité est réduite, c'est le contraire, la valeur monte.

C'est le principe des quantités limitées. Les produits numérotés proposés en quantité limitée sont en général plus cher car plus rares.

Cette théorie n'est pas valable pour les "price makers" comme Apple qui peuvent vendre une smartphone en grande quantité à 1500 et tout le monde se rue pour l'acheter. Ils le mettront bientôt à 3000 et ça marchera toujours.

Ok, si ce principe est compris. Généralisons le un peu.

Vous avez une compétence rare? Vous savez avaler des sabres en feu enrobés de fourmis mangeuses d'hommes, les gens seront prêts à venir vous voir et payeront cher pour cela. Enfin, je dis les gens, pas tous. Certains ont encore une once de bon sens. Mais passons. Vous comprenez le principe.

Et bien pour l'argent c'est le même.

Si il y beaucoup d'argent sur le marché, vraiment beaucoup. L'argent devient commun, plus rare du tout et perd toute sa valeur.

Comment cela se fait ce?

Comme l'argent est tellement disponible, il devient difficile de ne pas en avoir. Tout le monde peut acheter ce qu'il veut et naturellement ce qui était rare par son prix devient accessible. La demande augmente et les prix augmentent. On vend beaucoup et on produit beaucoup. Il y a du travail pour tout le monde et peu de chômage. C'est le plein emploi.

En fin de compte, on se retrouve avec beaucoup plus d'argent sur le terrain et des prix qui ont flambé.

C'est le principe de l'inflation.

La gauche nous dit que c'est mal l'inflation, que c'est une truc de droite. C'est normal. La gauche préfère le chômage. La gauche n'aime pas le plein emploi car ce sont les pauvres qui constituent leur électorat.

Mais, mais, mais me direz vous, j'en suis certain car je vous connais petit canaillou, pourquoi ne pas avoir une inflation faible et du plein emploi? Par ce que c'est IMPOSSIBLE et c'est montré la courbe de Philips. C'est l'un ou c'est l'autre. Et ceux qui vous proposent de faire les 2 sont des menteurs qui vous prennent pour des abrutis.

Courbe de Phillips — Wikipédia
La courbe de Phillips aux États-Unis dans les années 1960 Mise en évidence en 1958 , la courbe de Phillips est une courbe illustrant une relation empirique négative (c'est-à-dire décroissante) entre le taux de chômage et l' inflation ou taux de croissance des salaires nominaux. Cette relation s'explique par le fait qu'au-delà d'un certain niveau de chômage, les salariés ne sont plus en position de force pour exiger une hausse de salaire ; le partage des gains de productivité s'effectue alors en faveur de l'entreprise. Donc, les salariés ont plus de pouvoir quand il y a un faible taux de chômage. Elle est issue des travaux de l'économiste néo-zélandais Alban William Phillips sur la relation entre le chômage et la variation des salaires nominaux ; or l'augmentation des salaires nominaux est source d'inflation, car elle accroît les coûts de production des entreprises et celles-ci se voient alors contraintes de rehausser leurs prix afin de restaurer leur marge bénéficiaire. Phillips se retire rapidement après la publication de sa courbe, qui restera son unique découverte. Elle sera reprise et améliorée par Modigliani . Cette courbe a deux interprétations : Taux d'inflation = Taux de croissance des salaires nominaux - Taux de croissance de la productivité Une interprétation monétariste selon laquelle, à long terme, le taux de chômage ne dépend plus du taux d'inflation. En effet le taux de chômage d'équilibre de long terme est dit naturel ou bien encore résiduel c'est-à-dire qu'il n'est pas dû à des causes conjoncturelles. Ainsi, pour les monétaristes, à long terme la courbe de Phillips prend une forme verticale : le chômage ne dépend pas de l'inflation. Taux de chômage naturel = inadaptation de certains individus + chômage frictionnel + chômage volontaire. Le chômage naturel est aussi parfois considéré comme synonyme du NAIRU (Non Accelerating Inflation Rate of Unemployment). Ces interprétations différentes de la courbe de Phillips reflètent des conceptions différentes du chômage et des politiques économiques à mener. William Phillips , un économiste néo-zélandais, écrit en 1958 un article intitulé « The Relation between Unemployment and the Rate of Change of Money Wage Rates in the United Kingdom », publié dans le journal Economica . Dans son article, Phillips décrit comment il observa une relation négative entre la hausse des salaires et le chômage dans l'économie britannique sur la période 1861-1957. Des faits similaires sont ensuite analysés dans plusieurs autres pays. La relation décrite par Phillips se place alors au cœur des réflexions de l'époque. Si bien qu'en 1960, Paul Samuelson et Robert Solow reprennent les travaux de Phillips et trouvent une relation comparable. Une relation qui décrit un arbitrage du chômage non plus avec la variation des salaires, mais avec la variation des prix. La courbe de Phillips joue un rôle important dans l'histoire de la macroéconomie . Il s'agit en effet d'une relation empirique observée indépendamment d'un ca