Non contentes de saper notre moral, les fluctuations répétées de
poids ont tendance à modifier la composition corporelle en faveur des
graisses et à influencer le métabolisme.
Les abonné(e)s aux régimes le savent bien, maigrir est plus
difficile à chaque nouvelle diète. Pire, la reprise de poids est
généralement plus importante que le nombre de kilos perdus.
Hypothèse avancée par les chercheurs: si la graisse accumulée prendre du poids
supérieur ç celui perdu au cours du régime, le yoyo peut engendrer un
cercle vicieux au terme duquel le poids final sera constitué d'un
pourcentage de graisse plus élevé.
En clair, on stocke plus facilement les graisses après un régime,
notamment autour de la taille. Cette adiposité abdominale est elle-même
un facteur de risque dans les maladies cardio-vasculaires.
Autre élément: jouer au yoyo avec son poids finit par diminuer la
dépense énergétique. Résultat, il faudra "pédaler" plus pour perdre le
même nombre de kilos...
Une des clefs pour conserver les bénéfices d'un régime réside dans
la composition de la diète de maintien, qui se doit d'être riche en
hydrates de carbone (céréales, riz, pommes de terre, légumes secs,
fruits, etc.).
L'intérêt de privilégier les sucres lents ou glucides dans son menu
ne s'arrête pas là. Ils ont un effet thermogénique deux fois plus élevé
que les graisses. Rappelons que la thermogénèse désigne la quantité
d'énergie (ou de chaleur) employée pour la métabolisation des
nutriments et lorsque l'on a froid. En outre, à calories égales, la
sensation de satiété semble meilleure avec les glucides, notamment s'il
s'agit de produits riches en fibres.
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SOURCE: www.articlonet.fr
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