ZARKANZAR: 'Papa' Mouammar et ses six infirmières

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'Papa' Mouammar et ses six infirmières

De retour, après une longue absence, dans son village natal de Moguilnoe en Ukraine, Oksana Balinskaya, 24 ans, a la nostalgie de son 'papa'.
Un papa peu ordinaire puisqu'il s'agit du colonel Kadhafi. Oksana, une belle brune au visage suave, est l'une des six infirmières recrutées, il y a deux ans à Kiev, par le chef libyen pour travailler dans l'hôpital de sa résidence, réservé uniquement à sa famille.
Dans une interview publiée le 5 avril par le quotidien russe Komsomolskaïa Pravda, la jeune femme raconte sa vie auprès du Guide, un homme doté d'une tension artérielle 'qu'on peut lui envier', et pas compliqué avec ça : 'Il adore le couscous au mouton ou au chameau', mais en général 'il mange de tout'.
La vie à Tripoli lui plaisait : 'Nous avions chacune un deux-pièces meublé à notre convenance. Nous n'avions qu'un mot à dire. Besoin d'un réfrigérateur ? Pas de problèmes. De nouveaux papiers peints ? C'était tout de suite fait', a-t-elle confié à Alexandre Fedtchenko, le correspondant du quotidien, venu lui rendre visite au village.
La générosité incarnée
Chaque 1er septembre, pour marquer l'anniversaire de son arrivée au pouvoir, l'homme fort offrait à chacun des employés de la résidence une montre en or avec son effigie sur le cadran. Galina Kolotnitska, une autre infirmière, qui a travaillé huit ans à son service, en a toute une collection. Décrite un moment par la presse comme l'infirmière rapprochée de Muammar Kadhafi, Galina, une mère de famille quadragénaire, n'est pas la belle plante 'voluptueuse' décrite dans les câbles diplomatiques américains révélés par WikiLeaks. 'L'infirmière principale était Draga, une Serbe', précise Oksana.
Avec son personnel soignant, le colonel était la générosité incarnée : 'Quand nous sommes allées à New York, il nous a fait donner de l'argent pour le shopping.' La même scène s'est répétée au Caire : 'Nous avons reçu une voiture et de l'argent pour visiter les pyramides.' Le Guide les avait mises en garde à propos de l'horaire. Le temps était compté, l'avion du retour vers Tripoli n'attendrait pas. 'Prises dans des embouteillages, nous l'avons manqué. Heureusement, quand nous sommes arrivées à l'aéroport, l'avion-cargo qui transportait les automobiles était encore là.'... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr

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