ZARKANZAR: Passer au Mac ? Pesez le pour… et le contre

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Passer au Mac ? Pesez le pour… et le contre

Passer au Mac ? Pesez le pour… et le contre

Jadis, abandonner son PC pour acquérir un produit Apple, c’était comme renier sa foi. Aujourd’hui, les transfuges sont légion. Simple effet de mode ou choix logique ?
Déjà, sur le
chapitre de la té­lé­phonie et de l’Internet sans fil, votre religion est faite : vous ne jurez plus que par votre iPhone. Et, comme deux millions de Terriens avant vous, vous êtes sur le point de craquer pour un iPad…
Du coup, vous vous demandez s’il ne serait pas judicieux de croquer la pomme jusqu’au trognon en optant pour un micro-ordinateur Apple. D’autant que la marque a fait des efforts sur les prix et que ses machines sont équipées de processeurs Intel, qui les rendent enfin compatibles avec Windows. Par ailleurs, leur légendaire qualité de fabrication est toujours au rendez-vous.
La dispute entre pro et anti-Mac ayant depuis longtemps tourné à la guerre de religion, les arguments rationnels ne sont pas forcément décisifs. Cependant, au jeu des plus et des moins, le Mac nous semble désormais l’emporter sur le PC. A vous de trancher à la lumière des éléments que nous vous présentons.
Le Mac plante moins et résiste mieux aux virus
Vrai. C’est l’argument massue de Steve Jobs. Son système d’exploitation (Mac OS) ne connaît ni les pannes ni les virus, car Apple conçoit à la fois les machines et les logiciels : une garantie d’har-monie entre le hardware et le software. Les plantages sont rares et n’imposent en tout cas jamais de redémarrer complètement l’ordinateur (mais c’est aussi le cas avec Windows 7, la dernière version du système d’exploitation de Microsoft).
Quant aux infections virales (cheval de Troie, Spyware, etc.), elles sont peu fréquentes : avec une part de marché mondiale de 5,3% seulement, les Mac n’intéressent pas les pirates…
Son prix reste bien plus élevé que celui d’un PC
Vrai. A équipement équivalent (processeur, carte graphique), un Mac est aujourd’hui plus onéreux qu’un PC. Le surcoût oscille entre 10 et 20% selon les constructeurs et les modèles. Le prix de la qualité ? En partie seulement. Selon le distributeur américain Rescuecom, qui mesure la fiabilité des machines à l’aune des appels reçus par son service après-vente, Apple se classe quatrième au premier trimestre 2010, derrière le couple IBM-Lenovo (premiers ex aequo) et Toshiba. Il tenait la première place au dernier trimestre 2009. Si l’on accepte de payer un peu plus cher les produits Apple, c’est surtout du fait de leur design avant-gardiste.
Il s’adapte mieux aux iPod, iPhone et iPad
Faux. On aurait pu penser que la marque à la pomme prendrait soin de ses fidèles. Il n’en est rien. Pour synchroniser les joujoux d’Apple, Mac et PC combattent à armes égales. Pis, de nombreux utilitaires complé­mentaires d’iTunes (la plate-forme Mac de gestion des périphériques) ne sont disponibles que sur PC. C’est notamment le cas de l’excellent CopyTrans Manager, qui permet de copier la collection musicale de son iPod sur des ordinateurs équipés de Windows XP, Vista et 7. 
Il est compatible avec les périphériques PC
Faux. Malheureusement, l’offre de nombreux fabricants d’imprimantes n’est pas compatible avec les Mac ! Et l’observation vaut aussi pour beaucoup d’autres périphériques (scanners, téléphones mobiles…). Il est cependant possible d’utiliser un logiciel de virtualisation (en gros, il s’agit d’installer Windows en plus de Mac OS) comme VMware (72 euros) et d’acquérir la licence de Windows 7 (disponible à partir de 200 euros) pour avoir accès à un plus large éventail de périphériques.
Les logiciels Mac sont moins nombreux
Vrai. Effectivement, sur la plate-forme de distribution de logiciels Telecharger. com, on trouve – en dehors des jeux vidéo et des programmes professionnels – sept fois moins de titres pour Mac que pour PC.
Cela étant, Apple et ses partenaires distribuent des suites logicielles complètes (iMovie, Aperture, Final Cut Pro, etc.), capables de couvrir tous les besoins des utilisateurs, qu’ils soient amateurs ou professionnels. En outre, certains ténors du Web comme Google mettent désormais gratuitement à la disposition des internautes leurs outils (Google Maps, Picasa, Google Earth…), lesquels fonctionnent aussi bien sur PC que sur Mac.
On peut jouer à tous les jeux vidéo existants
Vrai. Depuis que les Mac sont équipés de processeurs Intel, les éditeurs de jeux vidéo ont adapté leur offre. Attention, seuls les iMac et les MacBook Pro peuvent faire tourner des jeux récents… avec plus ou moins de bonheur. En effet, les cartes graphiques installées sur les Mac étant moins rapides, il est souvent impossible de jouer avec les réglages maximaux. L’éditeur Steam vient de proposer une solution en ouvrant en mai sa plate-forme de téléchargement aux Mac. Le nombre de jeux optimisés pour eux devrait vite augmenter (http://store.steampowered.com). 
Son maniement reste plus intuitif
Vrai et faux. Les utilisateurs de Mac n’en dé­mordent pas : pour eux, le système d’exploitation Mac OS reste le champion de la simplicité. Une vision subjective. En effet, depuis l’arrivée de Windows Vista et de Windows 7, les deux systèmes se valent. On peut même reprocher au système d’Apple l’absence, par défaut, de raccourcis accessibles par le clic droit de la souris (il faut aller dans les paramètres avancés pour corriger cela) ou encore l’impossibilité d’ouvrir un logiciel en plein écran.
Amaury Mestre de Laroque
MacBook Pro : Une bête de course au look d’enfer
La finition en aluminium du MacBook Pro est superbe. Rien à redire sur la qualité de l’écran, lumineux et net (préférez tout de même le mat pour éviter les reflets), ni sur la configuration. La carte graphique est bien adaptée aux jeux vidéo. L’autonomie reste correcte (huit heures avec le 13 pouces). Un seul regret : le son nasillard des enceintes. De 1 100 à 4 000 euros.
MacBook Air : Champion poids plume pour les voyageurs
Un poids d’à peine plus de 1 kilo, une autonomie de 5 heures, un disque dur incassable, un écran panoramique superbe : c’est le portable idéal pour les globe-trotteurs qui en feront une utilisation classique (édition de texte et tableur). Seul bémol : il est un peu chiche sur la connectique (pas de lecteur de carte SD et un seul port USB). De 1 400 à 1 800 euros.
Mac mini : Un pro du multimédia à connecter sur sa télé
L’intérêt de ce mini-ordinateur, c’est à la fois son silence en fonctionnement et sa large capacité de stockage (jusqu’à 500 giga-
octets). Branchez-le sur un téléviseur HD, vous obtenez un magnétoscope numérique connecté à Internet et une console de jeux haut de gamme avec sa carte graphique de dernière génération. Au final, l’addition est assez salée, surtout si l’on y ajoute clavier, souris et télécommande (160 euros en plus). De 800 à 1 400 euros.
iMac : Le couteau suisse des loisirs numériques
Tout est intégré à l’écran LED de 27 pouces : lecteur DVD, processeur véloce, disque dur de 2 gigaoctets. Avec les suites logiciel¬les adaptées (en option), cet ordinateur permet de réa-liser des montages de films de qualité professionnelle. Attention toutefois : il ne
lit pas les Blu-ray. De 1 100 à 3 100 euros. 

Enquête réalisée en août 2010


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© Management
SOURCE: www.capital.fr 

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